Biblia latina cum interpretationibus nominum hebraicorum
Contenu
Source
Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, cote : MS 9
Description
La mise en page soignée et les choix éditoriaux (apparat textuel, ordre des livres bibliques, lexique des noms hébreux en fin du ms.) place ce manuscrit dans la grande famille des bibles parisiennes même s’il n’a rien d’une bible portative et que son format imposant a peut-être été un frein à sa circulation et à son utilisation. De fait, il ne comporte quasiment aucune note marginale (moins d’une dizaine repérées aux f. 79v, 87v, 95v, 157r, 205r, 394r ainsi que deux essais de plume aux f. 307v et 308r) et aucune trace d’usage.
Contient :
- F. 1r-429v : texte biblique
- F. 430r-468v : lexique général des noms hébreux du texte biblique, organisé par ordre alphabétique mais dont la fin manque (coupure au milieu des noms débutant par u ; réclame au bas du f. 468v « origenem ») ; ce lexique, caractéristique des bibles parisiennes du XIIIe s. résulte d’une longue élaboration à partir des interprétations de Jérôme, complétées par les noms des livres des Chroniques et des Maccabées ; Etienne Langton et son entourage ont probablement joué un rôle important dans la constitution de cette version.
Contient :
- F. 1r-429v : texte biblique
- F. 430r-468v : lexique général des noms hébreux du texte biblique, organisé par ordre alphabétique mais dont la fin manque (coupure au milieu des noms débutant par u ; réclame au bas du f. 468v « origenem ») ; ce lexique, caractéristique des bibles parisiennes du XIIIe s. résulte d’une longue élaboration à partir des interprétations de Jérôme, complétées par les noms des livres des Chroniques et des Maccabées ; Etienne Langton et son entourage ont probablement joué un rôle important dans la constitution de cette version.
Date
1325-1335 ?Voir tous les contenus avec cette valeur
Type
Contributeur
Collège Louis-le-Grand (1762-1793 ; Paris)Voir tous les contenus avec cette valeur
Type
Ancien possesseur
Format et exemplaire
Parchemin (traces de brûlures sur les premiers et derniers feuillets ; f. 467 et 468 restaurés dans les marges).
469 feuillets (numérotés 1-468 en chiffres arabes à l’encre noire, avec un feuillet non numéroté [174bis], un feuillet numéroté 328bis et un feuillet 454-455), précédés et suivis de trois gardes en papier.
Dimensions : 440 x 295 mm.
Réglure à l’encre noire : 48 lignes sur deux colonnes pour le texte biblique (f. 1r-429v) et 48 lignes aussi mais sur trois colonnes pour le recueil d’interprétations des noms hébreux (f. 30r-468v).
Codicologie :
- 56 cahiers s’ouvrant sur le côté chair, majoritairement des quaternions, sauf les cahiers : i7 (f. 1-7, quaternion privé du 4e feuillet, un talon entre f. 3 et 4, lacune textuelle correspondant au début de Gn,), xxvi10 (f. 199-208, un quinion) ; l10 (f. 412-421, un quinion), lvi6 (f. 463-468, un ternion);
- signatures à registres multiples, à l’encre bleue, rouge ou brune, dans les marges inférieures de chaque recto, ou aux versos,, également dans les marges supérieures (par ex. f. 183r et suiv.), par lettres ou par chiffres (ex. par lettres f. 128r et suiv., par chiffres f. 296r et suiv.);
- réclames horizontales en fin des cahiers, celle du f. 468v indique que le ms. est incomplet, probablement privé du dernier cahier.
Ecriture :
Gothique française vraisemblablement d’une main unique ; la mention de Thomas de Wymondswold dans l’incipit du livre de la Genèse (f. 3v « Incipit liber Genesis qui dicitur hebraice Brisith. Th. De Wymondwold ») ne permet pas de conclure qu’il est le copiste du manuscrit alors qu’il est explicitement mentionné en tant que tel dans Paris, BnF, lat. 3893.
Décoration :
Riche décor appuyant la structuration du texte biblique :
- initiales historiées en tête de chaque livre (scènes tirées du récit biblique ou profanes), peut-être l’œuvre d'un maître actif à Paris dans les années 1325-1335, ayant également contribué à enluminer les manuscrits Paris, BnF, français 1575 et Montpellier, BU de Médecine, H 49 ;
- grandes initiales peintes, alternativement rouges et bleues avec des motifs végétaux (feuilles de vigne), à antennes , en tête des prologues aux différents livres (parfois l’initiale de taille moyenne peut aussi être historiée , voir par ex., le prologue à l’Évangile de Luc qui s’ouvre avec une représentation de Luc lui-même, f. 361v) ;
- petites initiales peintes, alternativement bleues et rouges sur fond doré à antennes et motifs de feuilles rouges et bleues, pour marquer le début de certains chapitres ; la première lettre qui suit l’initiale historiée ou fleurie est parfois ornée à la plume de petits motifs : un animal fantastique (f. 153v), une femme (f. 163r), un homme (f. 187r), etc. ;
- illustrations ou drôleries dans les marges (f. 1r, 71v, 88v, 89v, 132r, 142r, 162r, 204r, 219v) ; certains dessins semblent ajoutés à la faveur de l’inspiration du moment, d’un simple trait de plume (par ex. f. 177r, une femme, en buste, peut-être Esther) ;
- pour les chiffres des chapitres, initiales rouges et bleues à filigranes bleues et rouges (insérés dans le texte) ;
- bordures de festons alternativement rouges et bleus à gauche de chaque colonne ;
- titres courants formés d’initiales alternativement rouges filigranées de bleu et bleues filigranées de rouge, avec, parfois visible, la mention pour le rubricateur (par ex. f. 174r) ;
- initiales rehaussées de jaune ;
- rubriques, avec parfois leur mention dans la marge pour le rubricateur ;
- bouts-de-lignes rouges et bleus, soignés.
Reliure :
Reliure veau fauve datant probablement du début du XIXe s. selon les indications données par le catalogue Lebrun (pastiche XVIIe s.) ; contre-gardes et gardes en papier marbré.
Marques de provenance :
- le manuscrit a peut-être appartenu à Thomas de Wymondswold (mentionné au f. 3v, dans l’incipit du livre de la Genèse), d'origine anglaise, dont l'activité dans le milieu du livre parisien est attestée dans le premier tiers du XIVe siècle et qui accède à la fonction de libraire juré de l’Université en 1323 ;
- d’après Beaulieux, il aurait appartenu au Collège des Cholets : toutefois, on ne relève aucune trace d’appartenance en ce sens ;
- après 1764, il a appartenu au Collège Louis-le-Grand. (estampille au f. 1r) ;
- anciennes cotes : 188, 6. 3. (Collège Louis-le-Grand) ; N° 22 (catalogue Lebrun, vers 1826) ; Ms. t. I, 1 (classification Le Bas).
469 feuillets (numérotés 1-468 en chiffres arabes à l’encre noire, avec un feuillet non numéroté [174bis], un feuillet numéroté 328bis et un feuillet 454-455), précédés et suivis de trois gardes en papier.
Dimensions : 440 x 295 mm.
Réglure à l’encre noire : 48 lignes sur deux colonnes pour le texte biblique (f. 1r-429v) et 48 lignes aussi mais sur trois colonnes pour le recueil d’interprétations des noms hébreux (f. 30r-468v).
Codicologie :
- 56 cahiers s’ouvrant sur le côté chair, majoritairement des quaternions, sauf les cahiers : i7 (f. 1-7, quaternion privé du 4e feuillet, un talon entre f. 3 et 4, lacune textuelle correspondant au début de Gn,), xxvi10 (f. 199-208, un quinion) ; l10 (f. 412-421, un quinion), lvi6 (f. 463-468, un ternion);
- signatures à registres multiples, à l’encre bleue, rouge ou brune, dans les marges inférieures de chaque recto, ou aux versos,, également dans les marges supérieures (par ex. f. 183r et suiv.), par lettres ou par chiffres (ex. par lettres f. 128r et suiv., par chiffres f. 296r et suiv.);
- réclames horizontales en fin des cahiers, celle du f. 468v indique que le ms. est incomplet, probablement privé du dernier cahier.
Ecriture :
Gothique française vraisemblablement d’une main unique ; la mention de Thomas de Wymondswold dans l’incipit du livre de la Genèse (f. 3v « Incipit liber Genesis qui dicitur hebraice Brisith. Th. De Wymondwold ») ne permet pas de conclure qu’il est le copiste du manuscrit alors qu’il est explicitement mentionné en tant que tel dans Paris, BnF, lat. 3893.
Décoration :
Riche décor appuyant la structuration du texte biblique :
- initiales historiées en tête de chaque livre (scènes tirées du récit biblique ou profanes), peut-être l’œuvre d'un maître actif à Paris dans les années 1325-1335, ayant également contribué à enluminer les manuscrits Paris, BnF, français 1575 et Montpellier, BU de Médecine, H 49 ;
- grandes initiales peintes, alternativement rouges et bleues avec des motifs végétaux (feuilles de vigne), à antennes , en tête des prologues aux différents livres (parfois l’initiale de taille moyenne peut aussi être historiée , voir par ex., le prologue à l’Évangile de Luc qui s’ouvre avec une représentation de Luc lui-même, f. 361v) ;
- petites initiales peintes, alternativement bleues et rouges sur fond doré à antennes et motifs de feuilles rouges et bleues, pour marquer le début de certains chapitres ; la première lettre qui suit l’initiale historiée ou fleurie est parfois ornée à la plume de petits motifs : un animal fantastique (f. 153v), une femme (f. 163r), un homme (f. 187r), etc. ;
- illustrations ou drôleries dans les marges (f. 1r, 71v, 88v, 89v, 132r, 142r, 162r, 204r, 219v) ; certains dessins semblent ajoutés à la faveur de l’inspiration du moment, d’un simple trait de plume (par ex. f. 177r, une femme, en buste, peut-être Esther) ;
- pour les chiffres des chapitres, initiales rouges et bleues à filigranes bleues et rouges (insérés dans le texte) ;
- bordures de festons alternativement rouges et bleus à gauche de chaque colonne ;
- titres courants formés d’initiales alternativement rouges filigranées de bleu et bleues filigranées de rouge, avec, parfois visible, la mention pour le rubricateur (par ex. f. 174r) ;
- initiales rehaussées de jaune ;
- rubriques, avec parfois leur mention dans la marge pour le rubricateur ;
- bouts-de-lignes rouges et bleus, soignés.
Reliure :
Reliure veau fauve datant probablement du début du XIXe s. selon les indications données par le catalogue Lebrun (pastiche XVIIe s.) ; contre-gardes et gardes en papier marbré.
Marques de provenance :
- le manuscrit a peut-être appartenu à Thomas de Wymondswold (mentionné au f. 3v, dans l’incipit du livre de la Genèse), d'origine anglaise, dont l'activité dans le milieu du livre parisien est attestée dans le premier tiers du XIVe siècle et qui accède à la fonction de libraire juré de l’Université en 1323 ;
- d’après Beaulieux, il aurait appartenu au Collège des Cholets : toutefois, on ne relève aucune trace d’appartenance en ce sens ;
- après 1764, il a appartenu au Collège Louis-le-Grand. (estampille au f. 1r) ;
- anciennes cotes : 188, 6. 3. (Collège Louis-le-Grand) ; N° 22 (catalogue Lebrun, vers 1826) ; Ms. t. I, 1 (classification Le Bas).
Lieu et siècle d'édition
Langue
lat
Relation
Notice sur les manuscrits du collège des Cholets : imprimé pour le mariage Jacob Azéma, 12 septembre 1889
Type
Élément de bibliographie
Identifiant
ark:/15733/mv4h
Droits
“Biblia latina cum interpretationibus nominum hebraicorum”, 1325-1335 ?, Bibliothèque numérique de la Sorbonne, consulté le 18 janvier 2025, https://nubis.bis-sorbonne.fr/ark:/15733/mv4h
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