Une vie aventureuse
et romanesque
Un auteur polygraphe
respecté
Un membre actif de la
République des lettres
Un homme de foi au
carrefour des religions
Un bibliophile et un
amateur de littérature

Testamentum Novum (1569)

Page de titre, Hē Kainē Diathēkē, RXVIB 3= 304.

Nouvel exemple de l’intérêt de Digby pour l’érudition biblique et pour l’histoire des religions, ce Nouveau Testament polyglotte est remarquable car il inclut des versions grecque, syriaque et deux traductions latines — dont l'une de Théodore de Bèze. Le texte est annoté et traduit en latin depuis le syriaque par l’hébraïste Immanuel Tremellius (1510-1580), Juif converti au calvinisme, et imprimé par Henri Estienne à Genève.

C’est la première traduction du Nouveau Testament depuis la version syriaque, qui avait été publiée pour la première fois en 1555. L’ouvrage inclut également la première grammaire du syriaque.

Il est ici habillé d’une reliure aux armes de Digby d’un modèle différent de celles rencontrées jusqu'ici. Ces armes accompagnées de la légende « Insigna Kenelm Digby equitatis aurati » sont également visibles sur la plupart des manuscrits du fonds Digby conservé à Oxford. Cet exemplaire provient donc probablement de la bibliothèque anglaise de Digby.

Plat supérieur, RXVIB 3= 304.