Une vie aventureuse
et romanesque
Un auteur polygraphe
respecté
Un membre actif de la
République des lettres
Un homme de foi au
carrefour des religions
Un bibliophile et un
amateur de littérature

Robert Bellarmin, De Ascensione mentis (1637)

Page de titre, Robert Bellarmin, De Ascensione mentis, RXVII 6 = 67.

Kenelm Digby s'intéresse aussi aux polémistes jésuites. Canonisé en 1930, Robert Bellarmin (1542-1621), théologien jésuite toscan, est membre de l’Inquisition. Il fait partie de ceux qui condamnèrent Giordano Bruno à être brûlé vif sur le Campo dei Fiori en 1600 et qui poursuivirent Galilée. Cet ouvrage est une traduction grecque du traité de Bellarmin paru déjà en latin en 1615. L'ouvrage est revêtu d'une reliure parchemin ivoire, avec écusson chargé d’une fleur de lis (armes de Digby) au centre des plats.

La présence de ce texte, très inspiré des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, dans la bibliothèque de Digby témoigne à nouveau de ses intérêts œcuméniques pour la théologie et l’érudition. Il rappelle que le catholicisme de Digby l'amène à faire de très fréquents voyages à Rome où il a un certain entregent. Il sera même un fugace ambassadeur de la couronne anglaise auprès du Vatican, dans l'espoir de négocier le soutien du Pape à la couronne britannique menacée par la guerre civile — en vain.