Epistolae catholicae cum glossis ; Actus apostolorum cum glosis
Contenu
- Titre
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Epistolae catholicae cum glossis ; Actus apostolorum cum glosis
- Titre alternatif
- Epistolæ catholicæ cum glosis
- Actus apostolorum
- Bible. N.T. Épîtres catholiques
- Bible. N.T. Actes
- Source
- Description analytique établie dans le cadre du programme LEGETIMAM
- Description hiérarchisée dans le catalogue des archives et manuscrits Calames
- Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, cote : MS 693
- Description
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Contient :
- F. 1v-42v : Epistolae catholicae cum glossis
- F. 43r : Prologus in Actus apostolorum cum glossis
- F. 43v-138v : Actus apostolorum, cum glosis, prœsertim Rabani et Bedæ : « Lucas medicus Antiochensis... Primum quidem sermonem feci de omnibus, o Theophile... »
Manuscrit vraisemblablement copié en France du Nord au premier quart du 13e s. dans le but de transmettre le texte biblique des Épîtres catholiques et des Actes des apôtres, accompagnés par des gloses marginales qui correspondent au texte de la Glossa ordinaria.
Le texte biblique et les gloses qui se trouvent tant dans les colonnes marginales que dans les interlignes sont dues au même copiste qui a souvent pris le soin d’indiquer le nom de l’autorité patristique citée dans les gloses sous la forme d’une abréviation ; ces abréviations reproduisent des indications qui figurent dans la plupart des manuscrits de la Glossa ordinaria. Voir par ex :
- les gloses des Épîtres catholiques souvent introduites par les lettres B pour Bede ou AUG pour Augustin ;
- les indications particulièrement nombreuses dans les gloses des Actes des apôtres (outre Bede et Augustin, on y trouve IER pour Hieronymus/Jérôme, R pour Rabanus et GG pour Gregorius Magnus).
Très probablement, le même copiste a rajouté une deuxième série d’annotations marginales au texte biblique, en utilisant les espaces blancs des colonnes marginales. Ces annotations ne sont pas présentes dans la Glossa ordinaria.
Le manuscrit conserve en outre des traces de lecture apposées par un savant du 14e ou du 15e siècle en écriture cursive (peut-être Robert de la Porte lui-même ?), qui sont souvent effacées et, parfois, reproduisent le texte biblique (cf. f. 51r, 105b, 126v, 138v).
Au feuillet 1r, note de Joseph-Victor Le (signée "V.L.C.") indiquant l’absence du « Comma Iohanneum » ("fol. 35 vo., in Epist. Joann. 1a, v. 7 + 8, absunt verba dubia"), un passage interpolé de la première épître de Jean, où sont nommées les trois personnes de la Trinité (« Quoniam tres sunt, qui testimonium dant [in caelo : Pater, Verbum, et Spiritus Sanctus : et hi tres unum sunt. Et tres sunt, qui testimonium dant in terra :] spiritus, et aqua, et sanguis : et hi tres unum sunt ») ; il semble néanmoins que ce dernier se soit trompé, car le passage en question est bien attesté dans le manuscrit au f. 35v (les premiers mots, « in caelo pater " font partie du texte biblique et le reste est écrit dans la marge supérieure). - Date
- 1200 – 1225
- Type
- fr Manuscrit
- Contributeur
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Bède le Vénérable (saint ; 0673?-0735)
- Type
- Commentateur
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Raban Maur (0780-0856?)
- Type
- Commentateur
-
La Porte, Robert de (....-1379)
- Type
- Ancien possesseur
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Collège de Maître-Gervais (Paris)
- Type
- Ancien possesseur
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Collège Louis-le-Grand (1762-1793 ; Paris)
- Type
- Ancien possesseur
- Format et exemplaire
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Parchemin.
139 feuillets (foliotation moderne en chiffres arabes 1-138, au crayon dans la marge supérieure externe, avec 61bis).
Dimensions : 270 × 190 mm (justification : 155 × 160 mm).
Réglure à la mine de plomb, 15 longues lignes pour le texte biblique (colonne centrale), 40 lignes pour les gloses marginales (reparties sur deux colonnes, l’une dans la marge interne, l’autre dans la marge de gouttière) ; piqûres visibles dans les marges externes.
Codicologie :
- 18 cahiers s’ouvrant sur le côté poil, tous quaternions sauf le cahier 6 (f. 41-44, un binion) ; le dernier feuillet du cahier 18 a été collé au plat inférieur en guise de contre-garde ;
- signature des cahiers 1-17 à l’encre noire en chiffres romains (I-XVII, le XV corrigé sur XIIII), précédés et suivis par un point, au bas de la dernière page de chaque cahier.
Écriture :
- écriture gothique ;
- texte biblique dans un module plus grand que celui employé pour les gloses marginales ;
- le scribe principal a copié le texte biblique, ainsi que les gloses interlinéaires et marginales, avec la même encre ;
- gloses marginales souvent précédées d’un signe de paragraphe ou d’un autre signe de renvoi, afin de mieux les lier au lemme du texte biblique ;
- un deuxième glossateur, ou, plus probablement, le scribe principal lui-même à un stade ultérieur de la rédaction, a ajouté des annotations dans les espaces laissés blancs dans les colonnes marginales (par ex. f. 2v, 3r, 4r, 5r etc.) ; ce copiste a utilisé une encre plus claire et un signe de paragraphe particulier pour introduire ses annotations qui se terminent, parfois, en cul-de-lampe (par ex. f. 99v, 111v, 120v, 121r, 126v).
Décoration :
- au début de chaque épître et des Actes des apôtres, ainsi qu'à l'occasion de trois occurrences du mot « karissimi » (f. 14r, 18v, 30v), initiales de couleur, bleu et rouge, partiellement décorées, lettres d’attente dans les marges ;
- au début des versets, initiales de couleur, bleu ou rouge ;
- au f. 43v, les premiers mots ("<p>rimum deinde") sont écrits en onciale, respectivement, à l’encre rouge et bleue.
Reliure médiévale sur ais de bois couverts de cuir marron ; traces des cinq boulons (en correspondance des quatre coins et d'un ombilic) sur les deux plats, traces d’attache de fermoir au plat supérieur et de bélière au plat inférieur ; dos à trois double nerfs et coiffes débordantes ; au plat inférieur, ancienne étiquette en parchemin portant le titre de l’ouvrage et la note de possession (« Epistole canonice, de dono domini Roberti Porte, episcopi Abrincensis »), encadrée par un rectangle en métal cloué et protégée par une plaque de corne dont il ne reste que des fragments en bordure ; contre-gardes en parchemin : la contre-garde supérieure est un fragment de remploi (visible aussi la partie collée), en écriture gothique du XIIIe s., sur deux colonnes de 66 lignes ; la contre-garde inférieure correspond au dernier feuillet du dernier cahier ; deux marque-pages en coton bleu, liés à la coiffe supérieure.
Marques de provenance :
Le manuscrit a appartenu à Robert de la Porte, évêque d’Avranches de 1359 à 1379, date de sa mort. La reliure d’origine, malgré sa fragilité, porte encore la trace de la note de possession (« Epistole canonice, de dono domini Roberti Porte, episcopi Abrincensis »). Ensuite, avec d’autres manuscrits constituant son legs, il a appartenu à la bibliothèque du Collège de Maître Gervais. Après la suppression de ce dernier, cette bibliothèque est transférée, d’abord, au Louis-le-Grand (vers 1763-1764), ensuite dans les fonds de la bibliothèque de l’Université de Paris.
Au f. 1r : estampille du Collège Louis-le-Grand ; tampon de la « Bibliothèque de l’Université de France ».
Anciennes cotes : 188. l. 3. (Collège Louis-le-Grand) ; N° 22 (catalogue Lebrun, vers 1826) ; Ms. t. II, 14 (classification Le Bas).
Numérisation intégrale du manuscrit, réalisée par l'atelier interne de la BIS, financée par Sorbonne Université dans le cadre du programme LEGETIMAM. - Lieu et siècle d'édition
- fr [FR]
- fr 13e s.
- Langue
- lat
- Sujet
- fr Bible. N.T. Épîtres catholiques
- fr Bible. N.T. Actes
- Relation
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Notice sur les manuscrits du collège de Maître Gervais : imprimé pour le mariage Dareste-Girard, 5 juillet 1888
- Type
- fr Élément de bibliographie
- Identifiant
- ark:/15733/mv1k
- Droits
- Licence Ouverte Etalab
“Epistolae catholicae cum glossis ; Actus apostolorum cum glosis”, 1200/1225, La Bible et l’expérience exégétique au Moyen Âge et à l’époque moderne, consulté le 6 février 2025, https://nubis.bis-sorbonne.fr/s/la-bible-et-l-experience-exegetique-au-moyen-age-et-a-l-epoque-moderne/ark:/15733/mv1k
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